Ce mot et la notion qui se cache derrière semble un peu compliqué et flou. Et si je te disais qu'en 4 étapes, tu peux apprendre à aimer cette partie de toi ?
Hello mes soleils. Qui dit nouvelle semaine, dit nouvel article. J'ai longtemps hésité sur le contenu de l'article de cette semaine. J'avais envie de vous parler de ma relation avec mon hypersensibilité mais je ne savais pas vraiment comment. Puis, j'ai réalisé que ces derniers temps, notamment grâce à mon coaching, que j'ai réussi à faire de mon hypersensibilité, une force. La semaine dernière, je vous ai proposé de faire un test qui vous a dévoilé si oui ou non, vous étiez hypersensible. (Tu peux faire le test ici) Grâce à ça, vous avez été nombreux à découvrir votre degré de sensibilité, ce qui m'a donné envie d'aller plus loin sur le sujet.
L'hypersensibilité est un sujet vague et nous pourrions en parler de bien des manières. D'ailleurs, tout mon contenu Instagram est en lien avec l'hypersensibilité, c'est hypersensible friendly (mais oui, ça se dit !). Dans mon article de la semaine dernière, je vous ai expliqué le terme "hypersensible" et ce que ça veut dire pour une personne qui s'identifie comme tel. Aujourd'hui, je souhaite creuser un peu plus, en vous donnant des clés pour apprivoiser votre sensibilité.
(PS : Pas besoin d'être hypersensible pour utiliser ses clés, c'est de la gestion émotionnelle)
Avec les années et mon coaching, j'ai finalement compris que je devais respecter 4 étapes au niveau émotionnel pour aimer cette partie de moi. Prêt(e) à le découvrir ? Let's do this !
Remarquer ses émotions
Ok, tu vas me dire "euh, justement j'aimerais bien les voir un peu moins, moi !". Là est ta première erreur. Hé oui, si tu veux apprivoiser tes émotions pour qu'elles deviennent un atout, tu as tout intérêt à savoir les repérer. Moi, j'avais la fâcheuse tendance à "mettre sous le tapis" dès qu'une émotion se présentait. Je l'ignorais même si, inconsciemment, je savais qu'elle était là, dans un coin de ma tête. D'ailleurs, physiquement, elle me rappelait sa présence en permanence (boule dans la gorge, maux de ventre, maux de temps, respiration rapide, crise d'angoisse...). Donc, oui, tu sais que tes émotions sont là mais tu ne les remarques pas vraiment. Tu les mets dans un coin en priant pour que ça passe. Sauf que ça ne passe pas, ça s'accumule et un jour ça fait BOOM!, et là y'a de la casse. Il faut donc que tu prennes cette "petite" émotion par la main et que tu l'a regardes bien en face.
Mais là, tu vas me répliquer "Ok, cool Elise mais je fais ça COMMENT ?!" Et bien, mon premier conseil serait d'arrêter tout ce que tu fais dès qu'une émotion passe (pas littéralement bien sûr, faire une pause mentale) et te demander ce que tu ressens. Qu'est-ce qu'il se passe là, maintenant, tout de suite ? Qu'elle est l'émotion qui te traverse ? Cette émotion peut, par exemple, se manifester par un coup de stress soudain, une irritation, une petite boule dans la gorge qui se forme. Je pense que tu sais très bien de quoi je parle, ce petit truc qui te fait signe. (Hé ho, coucou, y'a quelqu'un là-dedans ? Bon ok, je me calme...)
Mon deuxième conseil est sur le long terme. Je te conseille de faire un petit check up des émotions au moins une fois par semaine (voir tous les jours en cas de période compliquée), se rendre compte des émotions qui passent constamment en boucle dans sa tête est très important. Cela permet de voir où on en est. Pour cela, il existe pleins de petits exercices simples : le writing (un article t'attend ici), l'art thérapie (j'en parle là) ou encore mettre simplement une alarme sur son téléphone te rappelant de te poser la question. D'ailleurs, pourquoi pas écrire sous forme de note dans ton téléphone, si ça te semble plus facile et pratique à faire.
2. Accepter de vivre ses émotions
Ah, on tient un gros morceau là. Il n'est pas facile celui-là. Enfin, en réalité, s'il est facile car tu n'as pas vraiment de "chose" à faire comme pour la précédente étape. Il te suffit d'accepter cette partie de toi, qui est sensible. Il faut accepter de ressentir. De ressentir plus que les autres ou en tout cas différemment. Cette étape est un peu l'accompagnement ou le résultat des trois autres, si tu veux. Pour pouvoir les voir et ne pas les "mettre sous le tapis", tu dois accepter d'avoir ces émotions. Cela ne fait pas de toi quelqu'un d'anormal. Pour m'aider à accepter cela, je m'imagine mes émotions sous la forme d'un flux. Un peu comme dans une rivière. L'eau coule et passe devant moi, puis part au loin, en attendant une autre "eau" coule et part de nouveau au loin. Elle passe, peut me rafraîchir un instant mais part inéluctablement. On ne peut arrêter ce flux et si on le fait malgré tout, on risque le débordement. Mon petit conseil ici serait simplement de laisser couler. Quand tu te sent irrité par ces émotions constantes, imagines-toi le flux et rappelle-toi, que tu n'es pas que tes émotions, ce ne sont que des états passager.
3. Comprendre ses émotions et rassurer
Une émotion n'est pas là juste pour t'embêter. Elle comporte un message que tu as besoin d'entendre. Elle est là pour t'apporter quelque chose que ton mental pense indispensable à ta survie, à ton bien-être. Elle n'est pas négative de base, c'est nous qui la transformons en quelque chose de négatif. L'émotion vient au départ d'une bonne intention. Celle de protéger. Tant que tu ne l'écouteras pas, elle continueras à taper à la porte, jusqu'à ce que tu lui ouvres. Autant lui ouvrir la porte immédiatement, pour connaître la raison de sa venue et l'inviter gentiment à reprendre sa route, une fois qu'elle a vidé son sac et qu'elle est rassurée.
Bien entendu, comprendre le fond du problème, c'est bien mais trouver la solution, c'est mieux. Pour t'aider à faire ce chemin, je te conseille l'exercice de la personnification de ton émotion. Par exemple, moi, mon anxiété, je lui ai donné le nom de Caroline Forbes (oui, la vampire hystérique de The Vampire Diaires) et à chaque fois que j'en ressens le besoin, je lui "parle", je lui demande ce qui ne va pas et j'imagine ce que je dirais à ma meilleure amie ou ma soeur dans cette situation. Les réponses viennent toutes seules car on est très intelligent et on sait tout à fait ce dont on a besoin même si on croit le contraire. (Pour en savoir plus sur cet exercice, clique ici.)
4. Lâcher-prise
Il fait son come-back, le fameux... lâcher-prise ! Je plaisante... sans plaisanter. Je sais que nous en parlons beaucoup. Une fois que nous avons vu, accepté, compris et rassuré notre émotion, il nous reste qu'une chose à faire : la laisser partir. Tu te rappelles l'image de la rivière ? L'eau passe et s'en va, et bien, c'est le moment de la voir partir au loin. On remercie cette pensée d'être venue à nous, de nous avoir apporté quelque chose mais elle n'est plus nécessaire à présent. La philosophie Hawaïenne repose d'ailleurs sur ce principe. Je compte d'ailleurs en faire un sujet d'article d'ici peu (mets un commentaire si ça t'intéresse !). Si tu souhaites faire un geste symbolique lors d'une émotion importante qui est difficile de laisser partir, je t'invite à l'écrire sur une feuille et dire "merci mais maintenant je te laisse partir car je n'ai plus besoin de toi" et de la brûler ou de simplement se dire cette phrase en se regardant droit dans les yeux dans un miroir. N'hésites pas à sourire quand tu auras dis ces mots même si tu n'a pas envie car cela va indiquer au cerveau que tu as laissé partir et que ça va mieux. Et tu sais ce qu'on dit "Fake it till you make it girl" !
J'espère que ces conseils t'ont aidé à y voir plus clair, tu peux commenter avec tes questions ou me les envoyer par mail ou sur Instagram, je serais ravie d'échanger avec toi. N'hésites pas à partager avec quelqu'un à qui cela pourrait parler car ça peut toujours aider quand on est perdu face à ses émotions (crois-moi, je sais ce que c'est !).
En attendant le prochain post, tu peux aller faire le test par savoir si tu hypersensible et/ou télécharge mon kit GRATUIT spécial crises d'angoisse où tu apprendras pleins de nouvelles astuces concernant tes émotions !
With all my love,
Elise.
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